- à l'Ecole Centrale de Paris 1883-1886 -
<--- Retour à la page André Veilhan
Contacté par courriel fin 2003, l'Ecole Centrale de Paris m'a très aimablement transmis par courrier une photocopie des éléments d'archives disponibles sur André, que je mets sur cette page.
Créée en 1829, l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures a d'abord été installé dans l'Hôtel de Juigné (ou Hôtel Salé devenu depuis Musée Picasso) dans le quartier du Marais, puis a été déplacée en 1884 rue Montgolfier à côté du Conservatoire des Arts et Métiers ; enfin en 1969 elle s'installe à Châtenay-Malabry, en banlieue sud.
Boursier et interne au lycée Henri IV à Paris depuis l'age de 8 ans (1871), il fait une demande d'inscription le 11 juillet 1883 à la première session du concours d'entrée.
Mais le 22 juillet 1883, comme il le dit dans sa lettre : "Etant très fatigué par les examens de l'Ecole Polytechnique que je subis", il demande le report à la deuxième session, en octobre.
Il habite chez sa mère, rentière, 5 rue des fossés Saint-Jacques, Paris 5e. (Son père Achille est décédé en 1868)
Il est reçu à la session d'octobre, dont voici ses résultats. On y voit qu'il a allemand comme langue vivante.
Il est admis 173e sur 217 en 1ère
année. Il est en Salle 6 place 14. Il terminera la 1ère année
11e sur 208.
Il dispose d'une bourse annuelle de 500 F de l'Etat et de 200 F de la Ville
de Paris (celle-ci passera à 500 F et 600 F en 2e et 3e année).
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En 2e année, il termine 9e sur 193.
En 3e année, avant le concours, il est 5e sur 186; après le concours,
9e sur 178 et 2e sur 41 dans sa spécialité "Mécanicien".
Noté bon élève en 1ère et 2e année, il est
"commissaire" en 2e et 3e année,
signe distinctif d'excellents résultats.
Parmi les matières enseignées : mécanique appliquée, construction des machines, Chimie analytique, exploitation des mines, machines à vapeur, chemins de fer, zootechnie, phytotechnie
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André renvoie l'accusé de réception de son diplôme le 23 octobre 1886, dans lequel il indique ne pas avoir encore de position industrielle.
Il partira ensuite faire son service militaire dans le 113e régiment d'infanterie.
Quelques anciens de la promotion 1886 se retrouvèrent le 4 novembre 1933 (ils ont donc 70 ans) pour le cinquentenaire de leur entrée en 1883 :
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