Généalogie VEILHAN

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Famille Veilhan - Ancêtres - René Veilhan (1897-1920)

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- Poème à Froyennes -

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Écrit au pensionnat de Passy à Froyennes (Belgique) le 7 juin 1913 (à 15 ans).

 

LE SOUVENIR

Médaillon des Frères des Écoles Chrétiennes
Bien loin de mon pays, exilé, malheureux,
Je me lasse de tout, même de l'espérance
Se trouvant délaissé, mon cœur peu valeureux
Se rappelle, éperdu, le temps de son enfance.

Voici le chemin creux, qui, le long du coteau,
S'élève en serpentant et se perd dans la brume,
Sur le bord du sentier, un tendre passereau
Chante un air de ces soirs, que le soleil allume

Voilà le clair ruisseau, témoin de ma jeunesse
Qui de son eau dormante anime le vallon :
Et le long de ta rive, un grand sapin se dresse
Qui se penche parfois, poussé par l'aquilon.

Ici sont les grands bois, où j'errais solitaire!
Là, le chêne noueux, dont l'ombre me couvrait,
Lorsque, me promenant à travers la bruyère,
Je m'asseyais rêvant à tous ceux que j'aimais.

Quand me reverras-tu, ma Bretagne chérie !
Depuis plus de six mois, mon faible espoir déçu
Se demande anxieux, ma bien chère patrie,
Si ton vaste océan, par moi sera revu.

Mon cœur tout attristé, tel la vague écumante
Malgré tous les efforts, toujours se trouve en deuil
Il n'aura même pas les lèvres d'une amante
A peine consolé, il rencontre l'écueil.

Je crois encore en toi, maître de la nature
Secours du malheureux, père de l'orphelin !
Je viens vers toi, mon Dieu, soulage ma blessure
Rends la paix à mon âme, apaise mon chagrin.

Toi qui créa la mer, où l’étoile du soir
Se reflète la nuit, rends-la moi, ma patrie !
Pieux martyr du calvaire, en toi tout mon espoir
Étends vers moi ta main; je meurs de nostalgie

Le pensionnat aujourd'hui

René Veilhan

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