Généalogie VEILHAN

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Famille Veilhan - Ancêtres - Achille Veilhan (1818-1868)

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  1818 à 1837 - Ses études A Lyon

Tout le texte qui suit est issu du livre de Chantal Le Gallo, fille d'Alain Veilhan, arrière-petite-fille d'Achille.

A 30 ans, sur un passeport délivré à Rome pour aller à Naples, tel est le signalement physique d’Achille: taille 1m72, cheveux châtain foncé, yeux gris, nez gros, visage ovale.

Achille avait une sœur Anaïs qu’il aimait tendrement et un frère Émile, Receveur des Postes, très dépensier, qui lui demandait sans cesse de l’argent.
Une partie de sa correspondance avec sa sœur et sa mère, avant son mariage, nous est parvenue et j’en extrais quelques passages faisant revivre la personnalité et la vie quotidienne d’un officier du Génie de l’époque.

Auparavant, 2 ou 3 lettres de jeunesse. D’abord une lettre de lui, à 9 ans, en 1827.

« A hocto hora du soir,
« Mon cher frère,
« Tu me dis que tu as été surpris en voyant ma belle écriture; il est vrai que j’écris comme un chat; tu ne sais peut-être pas que je veux être médecin et qu’il est à propos que personne ne puisse lire mes ordonnances. »
« C’est égal, pourvu que tu pusses me lire, nous nous écrirons souvent et nous nous dirons tout ce que nous saurons. Je te dirai que je vais à noce demain, si nous avons le bonheur de nous voir, tu ne me reconnaîtras plus tant je serai gras. C’est la troisième noce que je mangerai demain... tes châtaignes avancent à peler...
« Aimons-nous bien, vivons en bons frères, si tu travailles bien, j’espère que je t’imiterai.....
ton frère Etienne Bernard Achille Veilhan bonne tête pour la vie
« J’oubliais de te dire que c’est la Fanchon qui sue pour griller tes châtaignes »

A quinze ans, c’est un excellent élève. En pension à Magnac Laval, au collège royal de Saint-Louis, il écrit à ses parents :

« le 28 novembre 1833
... Nous avons composé deux fois 1°) en version latine 2°) en version grecque... Nous sommes vingt en Rhétorique... L’on trouve qu’il fait un peu froid ici, mais ce n’est rien pour moi quand j’ai les mains couvertes... Cependant... il serait bon de me faire parvenir ... un pantalon, parce que celui que je porte n’est pas assez long, mon gilet ne l’est pas trop, de sorte qu’il se trouve un endroit entre le pantalon et le gilet qui n’est pas couvert, et tout ce qui n’est pas couvert est en ce temps-ci susceptible de sentir le froid. L’on n’allume pas encore notre poêle...
»

Élève au lycée Charlemagne, à Paris, où il prépare Polytechnique, il est pensionnaire à la pension Massin dont parle Francisque Sarcey dans son journal de jeunesse (recueilli et annoté par Adolphe Brisson)(1839-1857) :
« Cet internat occupait un vaste immeuble avec triple façade rue des Minimes, rue de Béarn, rue St Gilles, à proximité de la Place Royale où logeaient alors Victor Hugo et Rachel. C’était un des coins les plus littéraires de Paris.
« Le petit-fils de M. Massin a bien voulu m’y conduire en pèlerinage. C’est un aimable vieillard qui a gardé de ce temps lointain une image très précise. Nous avons parcouru la maison qui abrite aujourd’hui une confiturerie, gravi le bel escalier à rampe Louis XIV que les élèves dégringolaient jadis en quittant le dortoir... Puis nous avons refait le chemin qui séparait la pension du collège, longé la rue de Turenne (autrefois rue St Louis), la rue d’Ormesson et traversé la place du Marché Ste Catherine et même reconnu l’étroite pâtisserie qui vendait en 1839 des petits pains succulents dont les potaches se régalaient.
« Ils étaient soumis à une rude discipline et s’en accommodaient parfaitement, eux et leurs mères. Ils ne se plaignaient pas d’être surmenés à cette époque.
« A cinq heures du matin, été comme hiver, le tambour les réveillait; ils sautaient à bas du lit, entraient à la chapelle. De là, à l’étude, où ils restaient jusqu’à 7h30. »
« Après ces deux heures de travail, ils avalaient une assiette de soupe et se rendaient en rangs, deux à deux, à Charlemagne. Ils devaient être en classe à 8h. A 10h, ils en sortaient, retournaient à l’institution et, sans aucun répit, on les bouclait à nouveau dans une étude qui durait trois heures d’affilée: de 10h15 à l3h15. A ce moment, on déjeunait enfin.
« Vous pensez si ces jeunes estomacs devaient être affamés. Mais on leur accordait en tout une demi-heure pour le repas et la récréation, car on devait être à deux heures précises à Charlemagne.
« A 16h, retour, goûter et récréation de vingt minutes. Enfin, la grande étude qui durait de 16h45 jusqu’à dix heures du soir (pour les grands, avec interruption d’un quart d’heure pour souper) »

A 19 ans, en 1837, il est reçu à l’École Polytechnique.

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