Généalogie VEILHAN

Accueil | Ajouter à vos Favoris | Mises à jour | Livre d'Or | Me contacter
Barba | Bonnafont | de Lélée | Pichelin | Géographie
Arbre Généalogie par Hérédis | Histoires d'ancêtres | Veilhan d'aujourd'hui | Géographie
Arbre Généalogie par Hérédis | Histoires d'ancêtres | Géographie
Généalogie | Histoire | Géographie | Informatique
subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link | subglobal5 link
subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link | subglobal6 link
subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link | subglobal7 link
subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link | subglobal8 link

Famille Veilhan - Ancêtres - André Veilhan (1863-1953)

Retour Accueil !

André Veilhan & Gabrielle Barba
- André avant son mariage -

<--- Retour à la page André Veilhan

Préliminaire Pol André avant son mariage Période suivante

Tout le texte qui suit est issu du livre de Pol Veilhan sur la vie de ses parents :

Mon père naquit en 1863. Mon grand-père Achille Veilhan était colonel du Génie, aide de camp du maréchal Niel, alors ministre de la Guerre sous Napoléon III (voir ses États de service à la fin du volume). La guerre avec la Prusse approchait et le colonel Veilhan participait aux efforts de son chef, le Maréchal, pour doter la France de forces suffisantes. Il mourut brusquement en 1868, à 50 ans, au sortir d'un conseil où le Maréchal avait vainement essayé de convaincre l'Empereur du péril couru par la France, si elle ne réformait pas complètement son organisation militaire.

La mort du Colonel laissait ma grand-mère dans une situation pécuniaire difficile. Elle n'avait pour vivre et élever ses trois enfants[1] que sa pension de veuve et les revenus de la propriété de Vaufuget à Vouvray. Toute l'enfance de mon père et sa jeunesse furent marquées par cette gêne pécuniaire et on comprend mieux ainsi pourquoi la réussite de ses études, puis de son travail professionnel fut pour lui une sorte de revanche contre le sort.
Mon père fit ses études comme boursier et interne au lycée Henri IV[2] à Paris . Il fut un bon élève si l’on en juge par les nombreux prix qu’il obtint au lycée . Entré au lycée en 1871, donc à 8 ans, il y demeura jusqu'à son admission à l'École Centrale des Arts et Manufactures. A Paris, il avait comme correspondants son tuteur le colonel Laussedat (voir Annexes) et Monsieur Borne, dont le fils Léon fut son grand ami et le parrain de mon frère Yves (voir Annexes).

A la sortie de l’École Centrale avec le diplôme d’Ingénieur, mon père fit son service militaire pendant un an, au 113e Régiment d’Infanterie de Blois. Il en garda un souvenir assez horrifié ! Il fut nommé officier de Réserve au sortir du Régiment.

Il entra aux Mines d'Anzin en 1889 puis fut engagé par la Société Générale des Chemins de Fer Économiques et envoyé à Morlaix, avec le titre de chef d'exploitation du Réseau Breton.
C'était un réseau qui n'existait pas ... et mon père le construisit en entier. A cette époque (vers 1895), la Bretagne n'était desservie que par deux lignes de chemins de fer, celle du Nord qui joignait Paris à Brest par Rennes et Saint-Brieuc, et celle du Sud qui gagnait Brest par Tours, Angers, Quimper. Entre ces deux lignes, la Bretagne ne connaissait que les diligences et était demeurée un pays sauvage gardant sa langue, ses costumes et ses traditions. La construction de lignes transversales qui pouvaient être à voie étroite en raison du faible débit à assurer, répondait donc à une nécessité.

Mon père construisit et exploita son réseau qui ne manquait pas de pittoresque avec ses gardes-barrière en coiffes de dentelle et ses locomotives conduites par des gars à pantalons serrés aux fesses, la large ceinture bleue autour des reins, et le chef couvert du chapeau à larges bords d'où pendaient les deux rubans de velours tenus par une boucle d'argent.

A Morlaix, mon père habitait un appartement quai de Léon, Il acheta beaucoup de meubles anciens et en particulier le fameux lit à colonnes et baldaquin qui servait d'auge à cochons dans une ferme, et qu'il fit reconstituer par des sculpteurs bretons.

C’est dans cet appartement que s’installa le jeune ménage de mes parents, après leur mariage en 1896.

[1] Georges né en 1860, André né en 1863, Marie-Louise née en 1864. Un premier enfant, Maurice, était né en 1857 et mort en 1862.

[2] Le collège impérial Henri IV devint après 1870 le lycée Corneille, puis en 1873 le lycée Henri IV.

André en tenue de mineur - Août 1889

<--- Retour à la page André Veilhan

Plan du site | Confidentialité & Utilisation des données de ce site | ©2007 Olivier V. |