<--- Retour à la page René Veilhan
Au pensionnat des Frères des Écoles Chrétiennes à Froyennes (Belgique) de fin 1911 à l'été 1913 (de 13 à 15 ans).
Raconté par Pol, son frère : "Du 16 au 20 novembre 1911, mes parents sont à Paris. Au retour, grand-père Barba les informe que René est renvoyé de St Charles pour avoir dit le mot de Cambronne à un professeur. Il fallut expliquer le mot à ma mère qui, à 40 ans, ne l'avait jamais entendu !"
"René, revenu à Ker-Huella, essuya de dures tempêtes paternelles et après avoir failli être embarqué comme mousse sur un « Terre-Neuvas », entra comme pensionnaire chez les pères de Froyennes en Belgique. Mon père l’y conduisit."
Suite à la loi de 1905 édictant la séparation de l’Église et de l’État, les Frères des Écoles Chrétiennes furent chassés de leur institution et s'établirent alors en Belgique où fut construit le pensionnat de Froyennes.
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D'après ce que dit son frère Pol, cette institution était soit présente à Morlaix, soit elle était connue par André (leur père) quand il était chez ses parents à Paris. Enseignement et vie certainement très stricte et éloignement de la famille : sévère punition !! (Lire le poème de René à Froyennes peu avant son retour).
Le pensionnnat de Froyennes existe toujours et est une université aujourd'hui et se nomme Institut Saint-Luc de Tournai avec toujours un pensionnat !. Leur site internet est riche de photographies anciennes du pensionnat : ici.
Les Frères des Écoles Chrétiennes est une institution toujours présente et répandue dans le monde entier. Leur centre d'archives est situé à Lyon. Contactés, ils m'ont très aimablement répondu et transmis le carnet de notes de René.
Voici les "appréciations" de son dernier trimestre en 1913, où il termine 24e sur 28 élèves avec une moyenne de 4,4 !!
Conduite | A laissé à désirer |
Application au travail | René est capricieux et bien superficiel dans son travail |
Tenue dans les Exerc. religieux | A.B. |
Tenue en classe | René s'y distrait souvent par des préoccupations de toilette |
Tenue en récréation | B. |
Ordre, Convenances | Toujours même néglicence quand à la tenue de ses effets classiques |
Santé | T.B. |