Généalogie VEILHAN

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Famille Veilhan - Ancêtres - André Veilhan (1863-1953)

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André Veilhan & Gabrielle Barba
- Le buste -

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Voyage en Amérique Le buste Période de la guerre

Le texte qui suit est issu du livre de Chantal Le Gallo, fille d'Alain Veilhan, petite-fille d'André.

Je vous livre le distrayant épisode du buste de grand-père raconté par ma mère Marthe, sa belle-fille :

« Spirituel, caustique à l'occasion, fin conteur, grand-père a laissé à ses petits enfants et bien au-delà du cercle de famille, le souvenir d'un charmant vieux monsieur, courtois, parfait homme du monde et très bon, sous une écorce autoritaire.
« Grand-mère, fragile et fine, artiste et sensible, semblait porter assez durement le poids de cet autoritarisme. Ceux qui les ont bien connus prétendent qu'au demeurant, elle gouvernait la barque. En tout cas, et jusqu'à la plus extrême vieillesse, leur entente fut parfaite. .
« Ingénieur, retraité des Chemins de Fer, grand-père voyageait beaucoup, ayant à cœur d'utiliser au mieux les permis gratuits dont il disposait ainsi que grand-mère.

« Tous deux se trouvèrent un jour entamer la conversation avec une jeune voyageuse qui semblait observer grand-père avec un vif intérêt. Après quelques préambules, la jeune femme (une trentaine d'années) s'enhardit jusqu'à confier à grand-père le motif de cet intérêt : elle était sculpteur, la physionomie vivante et les traits accentués de grand-père avaient attiré son attention, beau profil de médaille au nez aquilin, la bouche fine, un large front prolongé d'une belle calvitie sans mystère, bref Martine Perdriel (déjà ils avaient échangé leurs noms, tandis que défilaient les bornes) voyait déjà le buste de grand-père naissant de ses doigts dans la glaise. « oserais-je, Monsieur, vous proposer de poser pour un buste ? » Tous trois habitaient Versailles.

« Le projet prit corps ; après quelques mois de séances de pose, devenus grands amis, Martine apportait aux grands-parents un très beau buste. Elle avait du talent et le buste était criant de vérité et semblait plein de vie et d'esprit. Martine, devenue familière de la maison et de ces deux bons vieillards, partagea notre chagrin lorsque, repus d'âge et d'années, tous les deux successivement entrèrent dans le repos du Seigneur.

Le buste d'André Veilhan

« Il fallut vider le petit appartement de l'avenue de Paris, à Versailles, et partager entre les quatre enfants tout ce qu'il contenait, partage aisé dans la bonne entente et l'affection qui unissait les héritiers; Cependant l'attribution du buste n'alla pas sans quelque problème.
« Alain et Marthe qui habitaient auprès des parents au Chesnay et avaient reçu en dépôt de ce fait pas mal d'objets, avaient tout naturellement placé le buste dans le salon en attendant d'autres décisions.
« Marthe, très sentimentale et émotive, lorsque, au lendemain des cérémonies, elle rentra chez elle, se trouva face au buste qui la regardait avec un oeil malin et la bouche frémissante; avec un cri étouffé, elle recula... Grand-père me regarde ; il est vivant, il sourit et va parler.
« Malgré les objurgations et les raisonnements de son entourage, elle ne put jamais regarder sans pleurer l'effigie de grand-père; il fallut l'enlever et on décida tout naturellement de l'envoyer au fils aîné, Yves.

« Grand-père débarqua ainsi dans un grand salon de province, froid et majestueux (Angers). Yves l'intronisa solennellement, en le présentant à ses amis et relations : « Voici mon père, récemment décédé » disait-il... mais grand-Père le regardait d'un air malin avec un sourire en coin qui variait avec l'éclairage. Pour comble, sa femme déclarait à qui voulait l'entendre, que son beau-père se moquait d'elle avec ce buste, comme il l'avait toujours fait d'ailleurs.
« Au bout de trois mois, il fallut le rendre à Alain qui le conserva de nombreuses années. Pensant que chacun des frères devait profiter de ce buste si ressemblant, Alain le fit parvenir à Jo à Grenoble. Et ce fut la disparition du buste, Alain ne sut jamais ce qu'il était advenu, malgré ses nombreuses demandes à son frère. »

Le buste fut finalement retrouvé quelques années plus tard et échut, je crois, à la branche aînée de la famille.


Le buste fut retrouvé sans peine chez Pol à Nice, au moment où après la vente de Lou Miradou, il fallut déménager. Transporté de Nice à Paris par Jean-Claude, puis de Paris à Angers par Francis, il regagna les Tranchandières. Au passage, Francis demanda à un élève de l’école des beaux arts d’Angers d’en faire une copie (et non un moulage), copie très réussie qui restera dans la famille Francis. Le buste original est à ce jour (2003) chez l’ainé de la génération : Bruno. (note de Francis Veilhan)

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