Généalogie VEILHAN

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Famille Veilhan - Ancêtres - André Veilhan (1863-1953)

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André Veilhan & Gabrielle Barba
- La période de Neuilly – 1919 à 1922 -

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Tout le texte qui suit est issu du livre de Pol Veilhan sur la vie de ses parents :

1919

La nouvelle situation de mon père ne comportait pas le logement comme à Moulins. La crise du logement sévissait à cette époque et mes parents ne pouvaient se faire, d'autre part, à l'idée d'habiter un appartement. Du 8 au 11 mars, mes parents parcoururent Paris en vain et ne trouvèrent que plus tard un petit hôtel particulier au N° 7 de la rue Ibry à Neuilly, au bout de l'avenue de Neuilly.

Le déménagement eut lieu le 10 mai et les meubles de Ker-Huella s'entassèrent dans un espace trop petit pour eux.

Du 20 août au 23 septembre, ma mère, Alain, Jo et moi sommes à Vouvray.

1920

Le 12 janvier, mon frère René mourait à Constantinople, atteint par une forme aiguë de grippe espagnole. Il fut enlevé en quelques jours, assisté dans ses derniers moments par l'abbé Mussoli, sujet turc d'origine grecque, qui pris plus tard le nom d’abbé Noël et demeura toujours un ami de la famille. (René, après la campagne de Serbie avait été affecté à Constantinople. Démobilisé, il était resté en Turquie et avait monté une affaire commerciale.)

Le désespoir de mes parents fut immense. Mais ils s’imposèrent très vite, pour leurs enfants, de reprendre une vie normale.
Yves part en mars 1920 au 6° Bataillon de Chasseurs alpins à Grenoble.

Le 13 mars, ma grand-mère meurt à Vaufuget et ce fut à nouveau pour mon père et pour tous un très grand chagrin. L'inhumation eut lieu à Paris, au cimetière Montparnasse, dans le caveau de famille.

Du 7 juillet au 30 septembre, ma mère passe l'été à Pornichet avec Pol, Alain et Jo et mon père vint aussi y passer ses vacances. Nous avions loué un petit appartement meublé. Mes parents voyaient beaucoup Louise Bonnafont, (dont le mari avait été tué à la guerre), qui devint plus tard Madame Binet.

Le 14 octobre, ma mère va à Moulins auprès de grand-père Barba, qui avait alors 80 ans. Le 17 octobre c'est mon père qui part à Vaufuget dont la maison avait été laissée en héritage à ma tante Rolland avec une part de vignes, tandis que le reste des vignes était partagé entre mon oncle Georges et mon père. Ma tante Rolland gérait l'ensemble comme elle l'avait toujours fait, mais cela n'allait pas sans heurts avec mon père.

Le 31 octobre, mon père va à Lassérade dans la propriété de M. Binet.

Comme je disais plus haut, mes parents, en 1919, commencèrent à être gênés financièrement. Pour la première fois depuis leur mariage, ils dépensent plus que leurs ressources. Ils sont donc obligés de puiser dans leur capital qui s'amenuisera ainsi petit à petit jusqu'à devenir à peu près nul à la mort de mon père en 1953, en dehors de la valeur de la maison de Versailles construite entre temps.

1921

Mon père avait atteint 59 ans et ma mère 50. Yves, à l'armée, cantonnait quelque part en Silésie alors revendiquée par la Pologne et l'Allemagne. On devait faire un plébiscite et des troupes françaises avaient été envoyées pour maintenir l'ordre. Mais, dans ce pays rigoureusement plat, on avait fait venir des « chasseurs alpins » !
J’étais à l'École Spéciale de Mécanique et d'Électricité ; Alain était en pension chez le curé de Vouvray et devait entrer en avril 1921 à l'École d'Agriculture d'Angers. Jo était à la maison.
Du 8 au 16 août, mes parents vont avec Alain et Jo, chez les cousins Michon dans leur propriété de Mont.
Du 17 au 30 août, ils vont tous les quatre à Pornichet, reçus par M. Ecomard, père de Louise Bonnafont.
Les 18 et 19 septembre, mon père va aux Andelys, chez ses amis Louis et les 24 et 25 septembre à Calmont, en Normandie, propriété de nos cousins Dufresne.
Enfin du 3 au 6 septembre, mes parents partent, avec Yves (en permission) et Alain, à Vouvray et assistent au mariage de Geneviève Rolland avec le peintre Fernand Morin.

1922

Le 22 février, eut lieu, au cimetière Montparnasse où mes parents le rejoignirent une trentaine d'années plus tard, l'inhumation du corps de René. À force de démarches mon père avait pu, aidé par l’abbé Noël, faire revenir le corps de Constantinople. Il dût aller à Marseille identifier le corps.

Du 13 au 18 mars, ma mère va à Moulins auprès de grand-père Barba.

Yves est démobilisé en mai, et revient à la rue Ybry.

Les difficultés financières s'aggravant, mes parents cherchent une installation moins onéreuse et, en juin nous emménageons dans une villa au 14 de la rue Worth à Suresnes.

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